I Rois 3: Puisque tu ne demandes pour toi ni richesses, ni la mort de tes ennemis, mais l’intelligence pour exercer la justice, j’agirai selon tes paroles. Voici, je te donnerai un cœur sage et intelligent, tel qu’il n’y en a pas eu de semblable avant toi et qu’il n’y en aura pas après toi. En outre, je te donnerai des richesses et une gloire que tu n’as pas demandées et il n’y aura pas de rois comme toi pendant toute ta vie. Si tu marches dans mes voies, si tu observes mes commandements et mes lois, comme l’a fait David, ton père, je te donnerai une longue vie. Lorsque Salomon se réveilla, car il avait eu un rêve, il alla à Jérusalem, et se tint devant l’arche de l’alliance du Seigneur. Il offrit des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces et fit un grand festin avec tous ses serviteurs. En cette époque, deux prostituées vinrent trouver le roi et se présentèrent devant lui. L’une des femmes dit : Ah ! mon seigneur, moi et cette femme nous habitions dans la même maison, et j’ai accouché près d’elle dans la maison. Trois jours après que j’eus accouché, elle accoucha aussi. Nous étions ensemble et il n’y avait aucun étranger avec nous dans la maison, rien que nous deux. Le fils de cette femme mourut pendant la nuit, car elle l’avait étouffé pendant son sommeil. Elle se leva pendant la nuit, prit mon fils à mes côtés pendant que ta servante dormait et le prit dans ses bras ; et son fils mort, elle le mit dans mes bras. Le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils, et voici qu’il était mort. Mais le matin, je le regardai attentivement, et voici, ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté. L’autre femme dit : Non, mon fils est vivant, et ton fils est mort. L’autre répondit : Non! Ton fils est mort, et mon fils est vivant. Et elles parlèrent ainsi devant le roi. Le roi dit : L’une dit : Mon fils est vivant, et ton fils est mort ; l’autre dit : Non, ton fils est mort, et mon fils est vivant. Le roi dit : Apportez-moi une épée. Et quand l’épée fut apportée devant le roi, le roi dit : Coupez en deux l’enfant vivant, et donnez-en la moitié à celle-ci, et la moitié à celle-là. Alors la femme dont le fils était vivant dit au roi, car son cœur maternel était enflammé pour son fils : Ah ! mon seigneur, donnez-lui l’enfant vivant, et ne le faites pas mourir. Mais l’autre répondit : Qu’il ne soit ni à moi ni à toi, et qu’il soit partagé ! Le roi prit la parole et dit : Donnez à la première femme l’enfant vivant, et ne le faites pas mourir ; c’est sa mère. Le jugement que le roi avait prononcé retentit aux oreilles de tout Israël, et ils craignirent le roi, car ils virent que la sagesse de Dieu était en lui pour exercer le jugement.