______COMMENTAIRES DES GRAVURES______
de la Bible pour le Wurtemberg 1570

G r a v u re  92 : Le prophète Habacuc et le dialogue avec Dieu
Habacuc fut probablement prophète dans le royaume de Juda, mais nous ne savons rien de son identité. D’ailleurs le premier verset du livre d’Habacuc a cette étrangeté de remplacer le mot oracle par charge ce qui est inhabituel, mais révèle bien la responsabilité que porte un prophète. Le livre s’ouvre sur un poignant dialogue avec Dieu qui lui annonce l’arrivée de Chaldéens réputés être d’impitoyables conquérants montés sur leurs chevaux de guerre. La conclusion du livre est plus réconfortante, car elle prend la forme d’une prière où Habacuc exprime sa reconnaissance devant la justice de Dieu qui protégera ceux qui sont fidèles.


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L’auteur a opté avec cette gravure pour une scène de violence d’une armée qui en extermine une autre. L’inclinaison des nombreuses lances permet d’établir que l’armée placée à droite (les Chaldéens) met son adversaire en déroute. Dans le coin supérieur gauche, une petite scène montre le prophète qui est debout et donne un avertissement aux Judéens. La présence d’une ville (Jérusalem ?) dans le coin supérieur droit est peut-être une allusion à un verset de la prophétie : «Malheur à celui qui bâtit une ville avec le sang, qui fonde une ville avec l’iniquité». Le graveur a particulièrement soigné la représentation des chevaux donnant à la scène une grande force visuelle.
Habacuc 1 : L’auteur a opté avec cette gravure pour une scène de violence d’une armée qui en extermine une autre. L’inclinaison des nombreuses lances permet d’établir que l’armée placée à droite (les Chaldéens) met son adversaire en déroute. Dans le coin supérieur gauche, une petite scène montre le prophète qui est debout et donne un avertissement aux Judéens. La présence d’une ville (Jérusalem ?) dans le coin supérieur droit est peut-être une allusion à un verset de la prophétie : «Malheur à celui qui bâtit une ville avec le sang, qui fonde une ville avec l’iniquité». Le graveur a particulièrement soigné la représentation des chevaux donnant à la scène une grande force visuelle.
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