I Samuel 26: Car Saül était couché dans le camp des chars, et les gens de l’armée autour de lui. David prit la parole et dit à Achimélec, le Héthien, et à Abischaï, fils de Tseruja, frère de Joab : Qui veut descendre avec moi vers Saül au camp ? Abishaï répondit : Je descendrai avec toi. Ainsi David et Abischaï vinrent de nuit vers le peuple. Et voici, Saül était couché et dormait dans le camp des chars, et sa lance était enfoncée en terre à son chevet ; et Abner et le peuple étaient couchés autour de lui. Et Abischaï dit à David : Dieu a décidé aujourd’hui de mettre ton ennemi entre tes mains ; je vais donc le frapper de ma lance et l’enfoncer dans la terre une seule fois, et il n’en aura plus besoin. David dit à Abischaï : Ne le tue pas ; car qui mettra la main sur l’oint du Seigneur sans rester impuni ? Et David dit : Le Seigneur est vivant ! si le Seigneur ne le frappe pas, ou si le temps vient où il mourra, ou s’il va à la guerre et périt, que le Seigneur éloigne de moi l’occasion de porter la main sur l’oint du Seigneur ! Prends donc la lance qui est à son chevet et la coupe d’eau et allons-nous-en. David prit la lance et la coupe d’eau qui étaient à la tête de Saül, et il s’en alla. Personne ne le vit, personne ne s’en aperçut, personne ne se réveilla ; ils dormaient tous, car un profond sommeil leur était tombé dessus de la part de le Seigneur. Lorsque David eut passé de l’autre côté, il se tint sur le sommet de la montagne, à une certaine distance, et il y eut un grand espace entre eux. Il cria au peuple et à Abner, fils de Ner, et dit : N’entends-tu pas, Abner ? Et Abner répondit : Qui es-tu pour crier ainsi contre le roi ? Et David dit à Abner : N’es-tu pas un homme et qui est comme toi en Israël ? Pourquoi n’as-tu pas gardé ton seigneur le roi ? Car quelqu’un du peuple est venu pour tuer le roi ton seigneur. Ce que tu as fait n’est pas bien. Le Seigneur est vivant ! Vous êtes des fils de la mort, parce que vous n’avez pas gardé votre maître, l’oint du Seigneur. Voici maintenant la lance du roi et la coupe d’eau qui étaient à son chevet. Saül reconnut la voix de David et dit : N’est-ce pas ta voix, mon fils David ? David répondit : C’est ma voix, ô roi mon seigneur ! Et il ajouta : Pourquoi mon seigneur poursuit-il ainsi son serviteur ? Qu’ai-je fait, et quel mal y a-t-il dans ma main ? Que le roi mon seigneur écoute donc les paroles de son serviteur : Si le Seigneur t’excite contre moi, qu’on lui fasse sentir une offrande !